
Ouverte le 9 septembre 2025 à Abidjan, la 11ᵉ réunion du Conseil de Gestion du Fonds spécial pour le financement des programmes de la feuille de route de la monnaie unique de la CEDEAO s’achève ce 12 septembre dans la capitale économique ivoirienne.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours de Madame 𝗠𝗮𝘀𝘀𝗮𝗻𝗱𝗷𝗲́ 𝗧𝗼𝘂𝗿𝗲́-𝗟𝗶𝘁𝘀𝗲́, Présidente du Conseil de Gestion, qui a salué la tenue de cette rencontre en présentiel après la suspension de la réunion virtuelle du 26 mai dernier.
Dans son allocution, la Présidente a rendu hommage au Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence 𝗔𝗹𝗮𝘀𝘀𝗮𝗻𝗲 𝗢𝘂𝗮𝘁𝘁𝗮𝗿𝗮, pour son engagement en faveur de l’intégration régionale et son soutien à la réalisation de la Vision 2050 de la Communauté : « une CEDEAO des Peuples, Paix et Prospérité pour tous d’ici à 2050 ». Elle a également exprimé la reconnaissance de la CEDEAO à l’ensemble des membres du Conseil de Gestion et aux représentants de l’AMAO (Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest) et de l’IMAO (Institut Monétaire de l’Afrique de l’Ouest) pour leur présence.
𝐃𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐫𝐮𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 Madame 𝗧𝗼𝘂𝗿𝗲́-𝗟𝗶𝘁𝘀𝗲́ a rappelé que cette réunion revêt une importance particulière, car elle intervient à la suite des préoccupations exprimées par certains membres du Conseil, notamment sur le maintien du Niger comme membre malgré son retrait de la CEDEAO et sur la formule de répartition des contributions des Banques centrales au Fonds spécial. Les travaux ont porté sur trois axes majeurs : l’examen du rapport financier relatif à l’utilisation des ressources sur les exercices 2022, 2023 et 2024 ; l’analyse des amendements à la Décision de 2018 instituant le Fonds spécial et à son règlement d’exécution ; la composition du Bureau du Conseil de Gestion. La Présidente a insisté sur la nécessité de renforcer la crédibilité et l’efficacité du Fonds pour en faire « la pierre angulaire du financement de la feuille de route de l’ECO », la future monnaie unique régionale.
La rencontre s’achève sur une note d’optimisme, avec l’espoir que les décisions prises permettront de consolider les acquis et d’accélérer la mise en œuvre de la monnaie unique de la CEDEAO.